Arisitum
23 Juillet 1997 : Creación de la Sociedad Española de Historia de la Arqueología
Un grupo de personas interesadas en la Historia de la Arqueología hemos creído que ha llegado el momento de fundar una Sociedad que sirva para canalizar e impulsar los estudios sobre la Historia de la Arqueología, especialmente ahora en que se dan dos circunstancias favorables: por una parte, el auge y desarrollo que ha adquirido la Historia de las Ciencias y de las Técnicas, y por otra y no menos importante, la madurez que ha alcanzado la Arqueología, especialmente en este último cuarto de siglo. De esta forma, los miembros fundadores de la Sociedad hemos programado realizar una primera junta general para el próximo mes de octubre, en fecha exacta y lugar aún por decidir, y en la que deseamos se incluyan todos aquellos interesados en los fines de esta Sociedad.
Entre los objetivos que nos hemos propuesto está la elaboración de estudios sistemáticos de la Historia de la Arqueología, así como de todas aquellas investigaciones que, en general, se asocian hoy en día a la Historia de la Ciencia, pero ciñéndonos, lógicamente, al ámbito concreto de la Arqueología (Filosofía de la Arqueología, Arqueología y Literatura, Archivística y Documentación Arqueológica, etc.).
Por último, volver a animaros a todos aquellos que creáis que os pueda interesar y daros nuestra dirección de contacto:
Mariano Ayarzagüena Sanz
Sociedad Española de Historia de la Arqueología
I.E.S. Juan Carlos I
C/ San Francisco s/n
28350 Ciempozuelos
Tfnos: (91) 8930158 et (91) 5511749
Fax: (91) 8933080
E. mail: mayarzag@platea.pntic.mec.es
16 Juillet 1997 : Un CR-Rom intitulé "Voyage au coeur des Pierres Romanes, Aulnay"
"Pierres Romanes" est créé par COSEI, en écho à la publication de notre CD-Rom " Voyage au coeur des Pierres Romanes, Aulnay " : la page de liens fournit aux utilisateurs du CD-Rom des informations complémentaires sur l'art roman.
"D'une église d'exception ... au parcours des Pierres Romanes" L'église d'Aulnay est un des sommets de l'Art Roman : l'équilibre de ses formes, la richesse d'expression de ses sculptures, son état de conservation, sa position d'étape sur le chemin de Compostelle en font un lieu magique, où le message des artistes du Moyen Age questionne encore l'homme d'aujourd'hui avec force. Après le CD-Rom " Descartes, construire la connaissance ", publié fin 1996, Cosei affirme sa volonté de concevoir et d'éditer des titres de qualité et de haute tenue culturelle.
En partenariat avec le Centre de Culture Européenne " Saint Jacques de Compostelle " spécialisé dans la civilisation médiévale, Cosei est fière d'annoncer " Voyage au coeur des Pierres Romanes, Aulnay ", le premier titre d'une collection de CD-Roms dédiée à l'Art Roman. Grâce à ce titre, comprenez et voyez une église romane dans ses moindres détails, effectuez des mises en rapport entre les églises romanes majeures de la Saintonge et du Poitou, laissez-vous entraîner le long des chemins de Compostelle...
Directement du CD-Rom, vous pouvez vous connecter au site web " Pierres Romanes " créé par Cosei. Ce site se veut un espace de sensibilisation, d'informations et d'échanges sur l'Art Roman. Nous serons particulièrement heureux de vous accueillir sur le site http://www.cosei.fr/romanes/index.htm, vous y trouverez une présentation plus détaillée du CD-Rom " Voyage au coeur des Pierres Romanes, Aulnay ".
Remy PRIN - http://www.cosei.fr
10 Juillet 1997 : ARISITUM : Notre web existe depuis un an
Chers amis, en l'an de grâce 1996, le 10 juillet précisément, nous nous embarquions sur un frêle esquif pour voguer sur l'océan de l'Internet. Notre coeur était gonflé d'espoir, même si nous savions combien était terne l'éclat de nos pistoles et maigre le volume de notre bourse... Une fois l'an passé, nous avons contemplé le chemin parcouru, les écueils franchis et les pièges contournés. Voici donc les réflexions qui ressortent du constat auquel nous nous sommes livrés.
Nous pouvons mettre en exergue le fait que, dans notre pays, les initiatives privées (à caractère associatif) sont peu soutenues par ceux qui sont censés promouvoir publiquement la culture française. Et ne parlons même pas de collaboration éventuelle (au sens "propre" du terme)... « Seule la mère reconnaît ses enfants » dit le proverbe : ainsi ce qui n'est pas généré par le Ministère ne trouve grâce auprès de lui. Il est vrai que le sens de l'initiative lui fait toujours peur, n'étant guère apprécié voire appréciable, sauf s'il est canalisé et calibré suivant les canons du sacro-saint "service public".
A propos de l'utilisation des technologies nouvelles, on en a d'ailleurs une preuve récente dans les remarques du ministre des Finances, au début de ce mois de juillet, qui souhaite pousser « tout ce qui relève de la sphère publique » tout en excluant des mesures concrètes en direction des particuliers. Et pourtant, quelle volonté magnifique s'exprime dans des sites (associatifs ou privés), consacrés à l'histoire et à l'archéologie !!! Que dire de ces "braves" et de ces autodidactes qui, luttant contre l'indifférence, la paperasse ou l'immobilisme ambiant, s'échinent jour après jour pour que leur action puisse s'étendre et se développer, pour le bien de la communauté ? A ces "Don Quichotte" d'un nouveau monde, nous donnerons d'ailleurs prochainement la parole...
Autre point noir, l'atonie proprement française. On ne cesse de nous parler du "marasme économique" comme jadis l'on nous décrivait la lèpre, la peste et le choléra. Mais cette maladie française, consacrée tacitement comme endémique, sert trop souvent de bouc émissaire pour justifier la frilosité des uns ou le désengagement des autres.
Combien nous a-t-il été douloureux, par exemple, de constater le peu d'intérêt et le manque d'investissement concret (tant en quantité qu'en qualité) de la plupart des associations et des organismes français, vis-à-vis de ce nouveau média ? Et que dire des discours de certains "pontes" qui ont exprimé leurs doutes face aux « tentacules de l'araignée mondiale », tout en déplorant, lors d'un cours magistral, l'aveuglement de nos ancêtres face à la plupart des innovations techniques qui virent le jour au fil des siècles ?
Pourtant il est bien là ce besoin croissant de disposer toujours plus d'informations, de textes et de documents. Et elle est bien présente, chez nous, cette volonté de les rendre accessibles à tous ceux qui, universitaires ou particuliers, oeuvrent de manière directe ou complémentaire dans les milieux français de la recherche historique et archéologique. Certes nos moyens sont faibles mais grande est notre ardeur à la tâche. Si l'avenir est toujours aussi noir, nous porterons toutefois la lumière aussi loin que nous le pourrons. Nous n'hésiterons donc pas à soutenir toutes les actions et à entériner toutes les initiatives... Ce n'est pas une révolte, sire, c'est une évolution.
Chacun peut y contribuer, à sa manière et avec ses moyens. Chacun peut devenir acteur et apporter sa pierre à l'édifice. Ne nous laissons pas guider par la peur et par l'obscurantisme de quelque bien-pensant, mais agissons pour que chacun puisse en retirer un bénéfice car « la connaissance ne vaut que si elle est partagée par tous ».
Jean-Claude TOUREILLE president@arisitum.org Président de l'Association pour la Diffusion de l'Information Historique et Archéologique en France (ADIHAF)
9 Juillet 1997 : Lausanne Antique
Le projet "Lausanne Antique", projet de restitution de la ville antique de Lausanne en images de synthèse, se concrétise.
Depuis le mois de mai, le Musée romain de Lausanne-Vidy à l'origine du projet, a ouvert un site web qui, en annexe virtuelle du Musée, présente, en exploitant les nouvelles possibilités de l'image, la ville antique de Lausanne, les collections archéologiques et le projet de restitution dont il permettra de suivre l'évolution. Aujourd'hui, le travail de restitution commence qui enrichira très bientôt le Musée du Geste, que comporte ce site web, de la forge et de l'art du forgeron antique...
Le site a été accueilli sur le serveur de la Banque de Données des Biens Culturels Suisses à Berne.
URL: http://www.museums.ch/museums/LausanneAntique/
8 Juillet 1997: ARISITUM: affaire des bilans scientifiques sur l'Internet : suite.
Nous avons reçu la lettre suivante, de la part de Monsieur Patrick MONOD, sous-directeur de l'Archéologie, en date du deux juillet :
« Vous avez bien voulu me faire connaître votre projet d'insérer sur le réseau Internet les bilans des services régionaux de l'archéologie, ainsi que le rapport annuel sur la recherche archéologique en France. L'intérêt d'un tel projet ne m'avait pas échappé et votre proposition n'a fait que renforcer mon souhait d'utiliser ce vecteur de communication pour diffuser auprès du plus large public les informations relatives à la recherche archéologique en France. Dans le cadre d'un projet de service, la sous-direction de l'archéologie va donc très prochainement et dans un premier temps à titre de test, insérer quelques bilans scientifiques régionaux de 1996 sur le réseau. Une opération de plus grande envergure qui couvrira la totalité des bilans de 1997 est envisagée pour 1998. Comme vous pouvez le voir, nos préoccupations convergent et je ne peux que vous remercier de m'avoir ainsi donné une nouvelle occasion de constater l'intérêt que suscite ces publications ».
4 Juillet 1997: Une série de cours universitaires à médias multiples : université@radio.net
La Société Radio-Canada, l'Université du Québec à Montréal et l'Université de Montréal annoncent aujourd'hui une première mondiale dans le secteur de l'enseignement universitaire: université@radio.net, une série d'émissions diffusée sur la chaîne culturelle FM de Radio-Canada et rediffusée en capsules radio dans le cadre de cours universitaires sur Internet. Ces cours seront développés par des professeurs des deux universités montréalaises. À ce jour, quatre cours sont prévus, dont deux en histoire et un en philosophie à l'UQAM et un en littérature à l'Université de Montréal.
Cette série de cours à médias multiples est unique en son genre, car elle s'appuie sur un nouveau modèle pédagogique utilisé nulle part ailleurs à l'heure actuelle. Dans ce contexte, l'étudiant devient le maître d'oeuvre de la démarche d'apprentissage, grâce à l'utilisation de divers médias, notamment la radio et Internet, qui en sont les outils de base. Le professeur devient dès lors celui qui soutient, encadre, oriente et conseille.
Le premier cours, qui porte sur l'histoire et la civilisation de l'Égypte pharaonique, a été créé et développé par Michel Guay, professeur au Département d'histoire de l'UQAM. Dès maintenant, les étudiants réguliers du baccalauréat (ainsi que les étudiants libres et auditeurs libres) peuvent s'y inscrire, et à compter du 8 septembre, ils syntoniseront la chaîne culturelle FM de Radio-Canada (ou de Radio-Canada International) afin de suivre une heure de cours radiophoniques par jour, du lundi au vendredi, pendant 9 semaines. Ces capsules se retrouveront également dans les pages WEB du cours, en format RealAudio, intégrées aux 180 sections qui forment l'ensemble du cours. Ces 9 semaines correspondent aux 9 modules du cours, chacun comportant 5 thèmes, abordés à raison de 1 par jour. L'essentiel de la matière (introduction, présentation, analyse) passe donc initialement par la capsule-radio dispensée par le professeur.
Par ailleurs, en appui aux capsules radio, le site WEB du cours constitue le lieu de rendez-vous principal, le contact direct de l'étudiant avec la matière à l'étude. Au plan technique, il fournit l'information nécessaire sur l'ensemble des services et du support relatifs au cours lui-même (inscription, règles, procédures, courrier électronique, forum de discussion, exercices et travaux). Il rassemble aussi une riche documentation écrite et visuelle, dont des textes rédigés par le professeur, des références aux lectures complémentaires, des documents source en traduction, des illustrations, des photos, des images de synthèse, des animations 3D, des plans, des figures, des séquences vidéo, des présentations PowerPoint, des liens avec d'autres documents situés sur le WEB, etc. Un manuel, que l'étudiant pourra commander directement du site du cours à la COOP de l'UQAM, accompagne cette bibliothèque virtuelle. Pour sa part, le courrier électronique permettra à l'étudiant de communiquer en tout temps avec son professeur et de lui envoyer, à chaque semaine, son travail terminal de module.
Ce nouveau cours n'est qu'une des nombreuses activités de l'UQAM concernant l'enseignement et les nouvelles technologies. « Nous avons créé un groupe de travail qui développe un système d'apprentissage à médias multiples (SAMM) », de déclarer la vice-rectrice à la formation et à la recherche, Mme Lynn Drapeau. Ce groupe est rattaché au Décanat des études de premier cycle, sous la direction du doyen adjoint, M. Robert Couillard. « La nouvelle expérience pédagogique que nous amorçons aujourd'hui sera suivie de près, afin que nous puissions en évaluer la portée pour l'avenir », poursuit-elle. « Nous sommes convaincus que ce type d'enseignement, bien qu'il exige un équipement informatique de base, rendra la formation universitaire et les savoirs plus accessibles, puisqu'il transcende le temps et l'espace. Le modèle proposé favorise l'autonomie, l'interactivité, tout en exploitant la richesse documentaire des divers médias », de conclure Mme Drapeau.
(Source: communiqué du 27 mai 1997, Montréal --- Francine Jacques, Service de l'information externe, UQAM (514) 987-3000, poste 7954)